Lecture-spectacle récital

Le Sort le plus beau met en scène un archiviste de 2018 qui se fait tour à tour narrateur du Temps retrouvé évoquant l’année 1918 et « passeur d’histoire », découvrant et donnant à entendre les lettres du soldat Emile Faivre mort au front en 1916.
L’évocation est enrichie par le souvenir de ce qui faisait le charme de « la vie d’avant » (les heures musicales) et par le souvenir plus amer d’après la victoire des noms qui tapissent les plaques des monuments et des chapelles : « Tous ces morts qui n’ont fait que de mourir la France, et non pas de vaincre, mais de n’être pas vaincu. » (Paul Claudel)

Cette création scénique s’appuie sur le travail de recensement effectué par le service des archives de la Ville de Pontarlier qui a rassemblé les lettres du soldat Emile Faivre et sur l’expérience du Théâtre de la Clairière qui a réalisé avec succès plusieurs chroniques-fictions et montages scéniques : « Une petite gare en France, avril-août 1945 », « Le château qui parlait aux étoiles » (parcours spectacle nocturne au qui parlait aux étoiles » (parcours spectacle nocturne au Château de Joux).

Pour Le Sort le plus beau dont le titre emprunte au Chant des Girondins (« Mourir pour la patrie, c’est le sort le plus beau, le plus digne d’envie »), la chronique historique se double d’une évocation littéraire et musicale, faisant appel à des mélodistes comme Reynaldo Hahn, Camille Saint-Saëns et Maurice Ravel, et des poètes et écrivains comme Proust, Apollinaire, Paul Fort, François Mauriac, Paul Claudel, et aussi à l’écrivain allemand Thomas Mann.

Jeu : Françoise Masson, Marie Kovacic, Lucas Vautrin, Pierre Louis
Chant et trompette : Mali Zivkovic
Piano : Virginie Zivkovic
(piano des Concerts du Lavoir)
Choeur mixte de l’Ensemble Vocalia : (14 choristes)
Régie technique : Florian Carrez