On connaît bien Gérard Lambert, venu plusieurs fois au salon du livre de Gellin pour présenter ses ouvrages. Gérard Lambert aime écrire. Sans cesse, il renouvelle ce plaisir.
Plaisir des mots qui chantent, de la belle phrase qui danse... Pour lui, c'est même une manie.
L'auteur a publié quatre ouvrages aux éditions Gunten. En 2009 "Comme un jeu d'enfants", en 2013 "Le beau monde", en 2014 "Vu de l'intérieur" , en 2015 un recueil de nouvelles : "Petit vade mecum de l'amour en temps de guerre" et en 2018, un nouveau petit vade macum réédité et augmenté, des petites réflexions teintées parfois d'ironie sur le monde intérieur ou extérieur...
Cette année, Gérard et Céline Lambert - sa fille - rendaient hommage au poète vésulien, Daniel Slimak en présentant sa biographie : « Daniel Slimak. Quand l’oiseau meurt, la chanson reste », publiée en 2019, aux éditions Gunten. Un joli portrait du poète et chanteur qui refusait les étiquettes. Un militant indépendant qui ne vivait pas de sa plume ni de ses chansons et qui était resté simple prof de collège.
Très tôt, Daniel Slimak avait reçu la reconnaissance de ses pairs comme François Mauriac, Giono ou Queneau et pourtant cet artiste est resté dans l’ombre. Pourquoi ce rendez-vous manqué avec le succès ? C’est à cette question que tente de répondre Céline et Gérard Lambert dans cette biographie.
Une réponse qui tient peut être en quelques mots : poète, auteur-compositeur, romancier, Danail Slimak n’avait jamais oublié ses origines ouvrières et n’était pas obnubilé par des rêves de gloire…