Claude Personeni habite Saint Laurent-en-Granvaux dans le Jura. Il était formateur pour des jeunes se destinant aux métiers de la forêt mais en 2000, atteint d’une maladie rare, la syringomyélie (une dégénérescence de la moelle épinière), M. Personeni a dû arrêter son travail..
- Vous avez écrit quatre ouvrages. Pourquoi écrivez-vous ?
- Marcher et écrire me permettent de lutter contre la maladie.
- Quand avez-vous commencé à écrire ?
- En 2007, je pars seul de Saint Laurent pour rallier Compostelle, à la suite de quoi je publie mon premier ouvrage à compte d’auteur.
- Comment s’intitulait-il ?
- Chemin de Compostelle De ma terre en terre inconnue.
- Vous avez alors continué à écrire ?...
- Oui, à écrire et à marcher ! Le simple fait d’évoquer des voyages, me donne envie de partir. En 2009, je repars de Gilbratar pour la même destination en direction de Cadix, Séville, Santagio et terminer par une variante jusqu’à Muxia puis au Cap Fisterra. Il y a très peu de monde sur ce parcours ; j’ai rencontré environ 10 personnes par jour alors que sur le chemin classique, je pouvais croiser jusqu’à 300 à 400 pèlerins par jour ! En 2011, j’effectue un grand tour d’Italie. J’ai parcouru 3400 km en 92 jours. De retour, je publie mon quatrième ouvrage : Tous les chemins mènent à Rome (ou presque).
- Comment procédez-vous pour écrire ?
- Pendant le voyage, je prends des notes et réalise des photos. Ensuite, un à deux mois après mon retour, je commence à rédiger. J’appréhende toujours le retour. Pendant le voyage, je suis dans ma bulle mais au retour, je dois à nouveau affronter la réalité et le quotidien.
- Le mot de la fin ?
- J’ai tellement envie de vivre que je regarde loin devant, il n’est pas nécessaire de se retourner et de pleurer…
Les bénéfices de la vente de ses livres sont reversés à l’association Apaiser
Pour en savoir plus sur l’auteur :
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