Monique Piton est une ancienne employée de l’entreprise LIP. Aujourd’hui, elle est retraitée et vit à Montmahoux. Elle a participé aux luttes qui ont secoué l’entreprise en 1973 et 1974.
Dans son livre « Mémoires Libres », elle nous raconte l’histoire de sa vie, son parcours professionnel et politique. C’est aussi la condition des femmes du milieu ouvrier dans les années cinquante et soixante que nous découvrons.
- Quels sont vos engagements aujourd’hui ?
- Je m’intéresse à l’environnement et aux animaux. Notamment la protection des animaux en Guadeloupe. Et puis je me sens toujours concernée par la condition des femmes et je participe à des colloques féministes. J’ai insisté par exemple pour modifier l’état civil en France avec la disparition du terme « mademoiselle ».
- Avez-vous encore des colères ?
- Oui, quand je vois des comportements comme celui de M. D.S.K.
- Pensez-vous que nous sommes dans un monde de résignés ?
- Non, je pense que la révolte est encore intacte mais les luttes sont trop dispersées, c’est pour ça qu’il y a des vaincus. En face, ils sont unis ! Il faut lutter contre le pouvoir.
- Avez-vous des projets ?
- Oui , je souhaite écrire un livre sur la condition des femmes, un véritable coup de gueule contre le harcèlement, la femme considérée comme une valeur marchande, les religions aussi.
/image%2F1144744%2F20220112%2Fob_f44429_logo-605a02d8.png){kind=logo}